Voitures, centre commercial et chaos climatique

Par Renán Vega Cantor Le 29 octobre, une pluie torrentielle s'est abattue sur la province de Valence (Espagne). En huit heures, il est tombé autant de pluie qu'il en tombe en un an. Le résultat a été catastrophique, car des quartiers de la ville de Valence et des villages environnants ont été inondés, des ponts, des routes et des voies ferrées ont été détruits, et 230 personnes ont trouvé la mort. Cet événement nous permet d'analyser différents faits pour souligner les liens entre le capitalisme et le changement climatique, parmi lesquels l'impact destructeur de la gestion capitaliste-néolibérale du monde urbain ; l'automobile comme expression symbolique maximale de l'utilisation des combustibles fossiles ; le centre commercial converti en temple de la consommation capitaliste et de sa logique fossiliste ; et la fausseté des catastrophes naturelles, aujourd'hui soulignées de manière mécanique comme si elles étaient le résultat direct du réchauffement...